Exposition : " Chemin faisant les couleurs traversent le temps"

Vernissage spectacle le 18 février à 18:00 au Living Art's - 50 cours Julien - 13006 Marseille  

Koffi Apollinaire GBETEGLO

Unnamed

 

L'artiste Kofi Apollinaire GBETEGLO est né le 23 juillet 1971 à Lomé au Togo. Actuellement il habite et crée à Marseille. Après un parcours de footballeur puis de danseur afro-contemporain, Apollinaire a continué son expression artistique à travers laquelle il partage sa vision du monde, de son monde, du monde des choses et des êtres en choisissant les supports en bois sur lesquels il peint à la main. Cette démarche artistique, en plus de l’écriture de poésies, est inspirée de la vie des choses passant d'un monde à un autre avec et sous l’influence des rapports humains et le fait de peindre à la main pour garder ce contact direct avec la matière, avec l’autre. Un clin d’œil à l'Afrique où le contact direct est un élément important dans la place qu'on donne à autrui. Les couleurs sont libres et maîtresses dans son travail et c’est comme ça qu’il exprime sa vision de la liberté : « En libérant je me libère ».

Il a exposé dans pas mal d'endroits à Marseille (Les Danaïdes, La Passerelle, Galerie France 21, Galerie Antre 2 mondes, Galerie Art-cade, Chewo couture à Aix-en-Provence...) et a participé au festival Poc (Portes ouvertes Consolat) organisé chaque année par la galerie Andiamo. Un festival qui a mis en vue le travail de 52 artistes dans le quartier Longchamp à Marseille, le salon des artistes au parc Longchamp…

"Un 23 juillet de l’année 1971, j’ai entamé un voyage. Ça fait 44 années que je marche. Sur le sol, sous la pluie, dans le vent, de jour comme de nuit. J’ai vu sans toujours voir, j’ai entendu sans pouvoir toujours écouter, j’ai cherché la compréhension ci et là et j’ai pu remarquer que la couleur existe de partout dans le monde. La noire, la blanche, la bleue, la verte ou l’orange et j’en passe. Mes 44 ans de marche vers je ne sais quoi m’ont permis de capter à mon humble niveau des choses aussi belles que laides, des actes humains aussi fabuleux que dégoûtants. Le besoin d’en parler est devenu si fort, l’envie d’adresser mon point de vue est devenue tellement insoutenable et malgré les murs de la division, de la séparation qui m’empêchent d’aller voir tout le monde pour échanger, j’ai finis par choisir les couleurs pour porter ma voix. Elles traversent les murs, franchissent les barbelés de fer, transpercent les portes des prisons, atteignent le cœur par les yeux en espérant que l’être humain entende la voix de la couleur. Voilà, quoi dire d’autre à part : En libérant, je me libère"